Copyright Columbia TriStar Films
Si le premier opus ne faisait pas rêver - même avec Jane et Travolta -, sa suite aurait finalement pu être totalement différente...On ne reviendra pas sur la - petite où grosse selon les envies - déconvenue de The Punisher signé Jonathan Hensleigh, où le génial Thomas Jane prenait le costume trop grand pour lui de Frank Castle, dans une adaptation ridicule qui fumait dans les grandes largeurs les bulles de Conway, Romita et Andru.
On retiendra quand-même la perf de Jane aux côtés d'un Travolta qui cabotine joyeusement, mais aussi un petit esprit pulp qui dénote sensiblement de la proposition actuelle du côté du giron super-héroïque.
Si les choses sont vite revenues dans l'ordre dans un premier temps avec le sympathique Punisher : War Zone de Lexi Alexander (avec un Ray Stevenson né pour le rôle) et la série Netflix portée par un Jon Bernthal habité, il fut un temps où Lionsgate avait quand-même dans l'idée de ramener le tandem Jane/Hensleigh, avant que le réalisateur ne décline l'offre après plusieurs divergences artistiques et autres soucis de scripts.
Et dans la petite short-list du studio pour le remplacer, il y avait rien de moins que Walter Hill et... Rob Zombie, dont la firme venait de produire et distribué le monstrueux The Devil's Rejects.
C'est Thomas Jane himself qui a balancé l'info ors d'un panel à la Fanboy Expo Knoxville le week-end dernier, et dont les dires ont été retranscrits par le site ComicBook.com :
" Il y a eu quelques itérations de Punisher 2 . L'un d'eux était sous la direction de Rob Zombie, ce qui, à mon avis, aurait été intéressant. Mais ce n'était qu'une itération. Nous nous débattions autour d'idées de scénario et essayions de trouver un nouveau réalisateur. Les gens de Marvel voulaient aller avec un réalisateur différent, et c'était leur choix, donc c'était comme, 'Qui sera cette personne ? " Thomas Jane
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Et visiblement, cette bonne personne aurait pu/dû être le papa des Guerriers de la nuit et de Double Détente :
" Walter a dit: "Je vais l'écrire et le réaliser, et ce sera tout." Ils ont fini par dire non à Walter Hill pour des raisons qui dépassent ma capacité de compréhension. C'est à ce moment-là que j'ai dit : "Si vous ne faites pas le film Punisher parfait avec le gars parfait, alors avec qui d'autre voulez-vous le faire?" Ils ont proposé un autre réalisateur qui n'avait vraiment rien fait à ce stade, et c'est à ce moment-là que j'ai dû me retirer. J'ai dû dire : 'Écoutez, je ne sais pas si vous comprenez vraiment ce que vous faites. Par conséquent, les chances de fu * king this up sont assez élevées. " Thomas Jane
Comme dit plus haut, Lionsgate a joué la carte du reboot avec le duo Alexander/Stevenson, et même si Walter Hill n'avait déjà plus vraiment son mojo des 80s, l'idée de voir toucher du bout de la pellicule un héros aussi familier de son univers bis musclé et badass, on aurait tous payé cher pour voir cela.
N'en parlons même pas de Zombie, même si sa tête semblait déjà tournée vers le remake d'Halloween...