Grand fan du Vittorio De Sica des grandes années du néoréalisme italien avec des films comme « Le voleur de bicyclette » ou « Umberto D » ; ce film est déstabilisant à plus d’un titre. Lui qui décrivait très bien les classes populaires s’intéresse ici à la bourgeoisie de Ferrara et plus particulièrement de riches familles juives. La guerre gronde, les juifs commencent à être persécutés ; mais les riches familles vivent dans une forme d’insouciance coupable dans leurs propriétés aux allures de jardin d’Eden. L’Histoire va les rattraper, l’histoire quant à elle est plate et sans guère d’intérêt ; les personnages sont froids et distants ; leurs histoires de cœur ne me touchent guère. Et si on parle d’esthétisme ; nous sommes ici au début des 70’s ; et De Sica filme à la mode David Hamilton. Je trouvais ses flous et ses lumières moches à l’époque ; passé de mode, c’est encore plus moche. On suit cette histoire sans déplaisir mais avec guère d’intérêt ; çà ressemble à un film de vieux monsieur n’ayant pas grand-chose à dire et à montrer.
Sorti en 1971
Ma note: 6/20