Bouleversé par les questionnements de cette mère astronaute dans « Proxima » ; le nom d’Alice Winocour à la mise en scène m’a convaincu d’aller voir un film qui ne me tentait guère. Cette histoire de femme victime des attentats devant faire preuve de résilience pour se reconstruire bien que très réaliste ne m’a que très peu touché. J’ai trouvé le film très bobo parisien avec un couple central trop loin de « M. et Mme Tout le Monde » pour s’identifier. Leur relation semble figée et artificielle dès le début. Tous les rôles des personnes qui gravitent autour de la victime manquent d’écriture ; le plus criant concerne celui de la victime agressant Virginie Effira dès sa première visite des lieux de l’attentat quelques mois après. Et plusieurs scènes sont du même acabit, on ne voit pas l’intérêt de tels caractères pour faire avancer son récit.
Après, tout ce qui tournent autour des vies bousculées, chahutées voire détruites des victimes constitue un beau et solide témoignag. Les résurgences de la mémoire sont aussi filmées avec beaucoup de tact, de justesse et de talent.
Film utile, mais j’aurais aimé être ému et emporté par le sujet. Trop plat et approximatif à mon sens.
Sorti en 2022
Ma note: 12/20