Sans Filtre ou Triangle of Sadness

Sans Filtre ou Triangle of Sadness

Quelle palme les amis ! Cela fait maintenant plusieurs jours que j'ai visionné le film événement du mois de septembre, et il me trotte encore dans la tête !

Divisé en trois parties avec en première partie, une sombre querelle d'argent entre une influenceuse et son copain mannequin; en deuxième partie, un luxueux voyage sur un yatch que ce même couple a gagné et en troisième partie, le yatch qui coule laissant des survivants sur une île déserte en mode Koh-Lanta où peu à peu une société matriarcale émerge...

Bref, que dire à part que cette palme aborde de nombreux sujets d'actualité ; avec en premier lieu notre société de l'image et de la consommation. Le réalisateur par ce biais du couple d'influenceurs en fait une critique acerbe sur ce yatch où tout n'est qu'éviction des fluides (vomi, caca... beuh, en référence assumée à La Grande Bouffe) des ultrariches. D'ailleurs avec ces mêmes riches, il fait une critique également de la lutte des classes sociales, avec d'un côté les riches qui consomment sans vergogne (poulpes, caviar, Nutella : placement de produit pour le dernier ?), sorte de dépréciation du capitalisme et de l'autre côté, les pauvres qui nettoient les fanges des riches. Mais, avec la fin (désolée, je spoile, n'allez pas plus loin si vous voulez avoir une surprise), le réalisateur fait un pied de nez à cette lutte des classes où les pauvres gagnent du pouvoir et où se construit une société matriarcale avec la bonniche qui devient capitaine des survivants...

Au final, il s'agit là d'un grand film, qui est à la fois dérangeant, drôle, explosif et surtout très crado. Voilà une belle proposition de cinéma qui restera dans les annales !

Un seul conseil, allez-y ! 2 heures 30 chrono d'immense spectacle cinématographique : palme, quoi !

Sans Filtre ou Triangle of Sadness
Partager cet article
Repost0