Réalisateurs : FGKO
Acteurs : Jérémie Laheurte, Tracy Gotoas, Idir Azougli, Bosh,...
Distributeur : The Jokers Films/Les Bookmakers
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Français.
Durée : 1h32min.
Synopsis :
Sous contrôle judiciaire, Yann rêve d’une nouvelle vie loin de la banlieue. Pour rembourser une dette, il accepte de convoyer jusqu’en Espagne, Dara une jeune nigériane prisonnière d’un réseau de prostitution dirigé par Sumaï. Alors que Yann est recherché de toutes parts, Dara va tenter d’échapper à son geôlier pour retrouver sa liberté…
Critique :
On avait découvert le tandem répondant sous le surnom FGKO (Fabrice Garçon et Kévin Ossona) avec leur premier long-métrage pas forcément mémorable en 2018, Voyoucratie, un effort sensiblement sous influences, louchant gentiment à la fois sur les cinémas du pape du film de gangster Martin Scorsese, que sur le style nerveux de Nicolas Winding Refn (la trilogie Pusher en tête), se voulant comme une plongée filmée caméra à l'épaule au coeur d'une criminalité de banlieue gentiment clichée, où se tissait en filigrane la quête de rédemption impossible d'un jeune père a peine sorti de prison, devant à nouveau affronter de vieux démons qui n'allaient pas le laisser s'en tirer aussi facilement dans son espoir d'une vie si ce n'est meilleure, au moins un tant soit peu différente.
Un rise and fall inhérent au genre mais tellement alourdi par une stucture codifiée et caricaturale à l'extrême qu'il n'en devenait, au-delà de ses jets de violences et ces quelques jurons faciles, qu'un wannabe Mean Street du pauvre pas même sauvé par ses bonnes intentions et une mise en scène un peu plus énergique que la moyenne.
Sept ans plus tard - quatre si l'on compte sa sortie en salles -, les revoilà de retour avec la même formule familière avec le bien nommé Du Crépitement sous les néons - adapté du roman éponyme de Rémy Lasource -, nouveau thriller capturé sous le joug de la dictature criminelle de la banlieue, ici cloué aux basques de Yann, jeune lascar sous contrôle judiciaire qui rêve d’une nouvelle vie loin de la banlieue mais qui, pour rembourser une dette, accepte de convoyer jusqu’en Espagne, Dara une jeune nigériane prisonnière d’un réseau de prostitution dirigé par Sumaï.
Évidemment, rien ne va réellement se passer comme prévu est alors que Yann est recherché de toutes parts, Dara va tenter d’échapper à son geôlier pour retrouver sa liberté…
Toujours aussi furieusement stéréotypé dans son écriture, ne laissant que peu de place aux émotions, le film déroule sans trembler un récit mécanique et prévisible où les lieux communs et autres clichetons faciles viennent s'entrechoquer à une tension gentiment viscérale, ainsi qu'à des élans de violence et de brutalité excessive résolument dispensables.
Et pourtant, difficile de ne pas se laisser un brin prendre par cette sur-interprétation de la réalité, frappé par le sceau iconique d'une image glamourisée et américanisée du milieu criminelle au sein des banlieues, ne serait-ce que pour la partition investie du joli tandem Jérémie Laheurte/Tracy Gotoas.
Pas le film de confirmation comme le dit si bien l'adage, mais il y a sensiblement du mieux.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Jérémie Laheurte, Tracy Gotoas, Idir Azougli, Bosh,...
Distributeur : The Jokers Films/Les Bookmakers
Budget : -
Genre : Drame.
Nationalité : Français.
Durée : 1h32min.
Synopsis :
Sous contrôle judiciaire, Yann rêve d’une nouvelle vie loin de la banlieue. Pour rembourser une dette, il accepte de convoyer jusqu’en Espagne, Dara une jeune nigériane prisonnière d’un réseau de prostitution dirigé par Sumaï. Alors que Yann est recherché de toutes parts, Dara va tenter d’échapper à son geôlier pour retrouver sa liberté…
Critique :
Furieusement stéréotypé dans son écriture, ne laissant que peu de place aux émotions, #DuCrepitementSousLesNéons reste plaisant à suivre même s'il déroule sans trembler un récit prévisible bardé de lieux communs et d'élans de violence/brutalité excessive résolument dispensables. pic.twitter.com/RUITdWAt6g
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 14, 2022
On avait découvert le tandem répondant sous le surnom FGKO (Fabrice Garçon et Kévin Ossona) avec leur premier long-métrage pas forcément mémorable en 2018, Voyoucratie, un effort sensiblement sous influences, louchant gentiment à la fois sur les cinémas du pape du film de gangster Martin Scorsese, que sur le style nerveux de Nicolas Winding Refn (la trilogie Pusher en tête), se voulant comme une plongée filmée caméra à l'épaule au coeur d'une criminalité de banlieue gentiment clichée, où se tissait en filigrane la quête de rédemption impossible d'un jeune père a peine sorti de prison, devant à nouveau affronter de vieux démons qui n'allaient pas le laisser s'en tirer aussi facilement dans son espoir d'une vie si ce n'est meilleure, au moins un tant soit peu différente.
Un rise and fall inhérent au genre mais tellement alourdi par une stucture codifiée et caricaturale à l'extrême qu'il n'en devenait, au-delà de ses jets de violences et ces quelques jurons faciles, qu'un wannabe Mean Street du pauvre pas même sauvé par ses bonnes intentions et une mise en scène un peu plus énergique que la moyenne.
Copyright Joker Films
Sept ans plus tard - quatre si l'on compte sa sortie en salles -, les revoilà de retour avec la même formule familière avec le bien nommé Du Crépitement sous les néons - adapté du roman éponyme de Rémy Lasource -, nouveau thriller capturé sous le joug de la dictature criminelle de la banlieue, ici cloué aux basques de Yann, jeune lascar sous contrôle judiciaire qui rêve d’une nouvelle vie loin de la banlieue mais qui, pour rembourser une dette, accepte de convoyer jusqu’en Espagne, Dara une jeune nigériane prisonnière d’un réseau de prostitution dirigé par Sumaï.
Évidemment, rien ne va réellement se passer comme prévu est alors que Yann est recherché de toutes parts, Dara va tenter d’échapper à son geôlier pour retrouver sa liberté…
Toujours aussi furieusement stéréotypé dans son écriture, ne laissant que peu de place aux émotions, le film déroule sans trembler un récit mécanique et prévisible où les lieux communs et autres clichetons faciles viennent s'entrechoquer à une tension gentiment viscérale, ainsi qu'à des élans de violence et de brutalité excessive résolument dispensables.
Et pourtant, difficile de ne pas se laisser un brin prendre par cette sur-interprétation de la réalité, frappé par le sceau iconique d'une image glamourisée et américanisée du milieu criminelle au sein des banlieues, ne serait-ce que pour la partition investie du joli tandem Jérémie Laheurte/Tracy Gotoas.
Pas le film de confirmation comme le dit si bien l'adage, mais il y a sensiblement du mieux.
Jonathan Chevrier