James Gray nous revient avec ce très beau film cannois (injustement ignoré par le jury !) contant ses "mémoires" d'enfant façon Les Quatre Cent Coups de Truffaut. Et que dire de cette mise en scène parfaite, de ce petit garçon juif (James Gray) et de son amitié avec un enfant noir, à part qu'il s'agit-là d'un véritable chef d'oeuvre, un diamant brut de moins de deux heures chrono.
Ces enfants-là rêvent de voyager en Floride, on pourrait dire qu'ils nagent dans ce fameux rêve américain, l'american dream. James Gray nous dresse un récit sincère et juste sur une enfance perdue dans la lutte des classes au commencement des années Reagan. Il s'agit également d'une fabuleuse histoire d'amitié entre à la fois deux enfants mais aussi un grand-père et son petit-fils (magistral Anthony Hopkins).
En bref, après nous avoir mis des étoiles dans les yeux avec son dernier film dans l'Espace (Ad Astra) James Gray revient à se fondamentaux à savoir New York et son histoire personnelle.
Brillant.