Réalisateur : Kim Hong-seon
Avec : Seo In-guk, Jang Dong-yoon, Jung So-min,...
Budget : -
Distributeur : ESC Films
Genre : Épouvante-horreur, Action.
Nationalité : Sud-coréen.
Durée : 2h01min
Synopsis :
Alors qu'ils sont transférés depuis les Philippines vers la Corée du Sud par un navire cargo, plusieurs dangereux criminels provoquent une violente émeute jusqu'à ce qu'un monstre non identifié sorte de son sommeil...
Critique :
Souviens-toi d'une époque pas si lointaine (pas l'été dernier, arrête-toi tout de suite avec ta vanne référencée pourrie) où une horreur décomplexée et glorieusement rouge sang s'aventurait sans entrave nos salles obscures, où des bandes déglinguées avaient parfois l'opportunité de squatter les festivals en grande pompe avec un battage médiatique certes mineur mais essentiel pour les initiés (on t'aime Mad Movies), avant de venir gaiement garnir les étagères de nos vidéoclubs.
Aujourd'hui, hors quelques réunions et autres festivitées du bon goût (Gérardmer, PIFFF, Étrange Festival,...), ces dîtes péloches sont cantonnées, au mieux, à des sorties en catimini en VOD, quand elles ne sont pas condamnées à l'oubli.
Gloire à ESC donc, et sa propension à offrir au cinéma de genre une exposition plus élevée que la moyenne, d'autant qu'après The Sadness et Terrifier 2, c'est un nouveau geyser de gore qu'il dégaine avec le gratiné Project Wolf Hunting de Kim Hong-seon, petit morceau d'horreur excessif et enragé venu du pays du matin calme.
Sorte de fusion improbable entre une horreur à grande échelle renouant avec un cadre maritime terrifiant (Un cri dans l'océan, Virus, Le Vaisseau de l'angoisse, Speed 2... si !) et l'actionner burné qui porte fièrement ses influences en bandoulière (The Raid et Les Ailes de l'Enfer en tête), qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il épouse sans réserve sa radicalité, le film se fait un merveilleux carnage (des)organisé dont le pitch prétexte (un cargo dégueulasse dans lequel vont graviter et saffronter des prisonniers sud-coréens provenant des Philippines, une petite unité de la police sud-coréenne à l'intégrité douteuse, une petite équipe médicale, l'équipage du navire mais aussi... une créature mort-vivante qui a des liens avec l'expérimentation japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale) se fait le prétexte à une tournée des grands ducs burnée et à l'énergie craspec furieusement communicative, un véritable ballet de brutalité sanglante chorégraphié avec une férocité débridée par un Hong-sun autant à l'aise dans la mise en boîte de fusillades et autres combats à armes blanches en espaces confinés, que dans des fights au corps à corps savoureusement féroces et létaux.
De la bonne bisserie qui tâche donc, perfectible mais jouissive qui se maintient étonnamment bien pendant ses deux heures de bobines, une symphonie de destruction massibe qui compense toutes ses fragilités narratives (intrigues, personnages, rebondissements alambiqués,...) par une violence viscérale et sauvage... et put*** que c'est fun.
Jonathan Chevrier
Avec : Seo In-guk, Jang Dong-yoon, Jung So-min,...
Budget : -
Distributeur : ESC Films
Genre : Épouvante-horreur, Action.
Nationalité : Sud-coréen.
Durée : 2h01min
Synopsis :
Alors qu'ils sont transférés depuis les Philippines vers la Corée du Sud par un navire cargo, plusieurs dangereux criminels provoquent une violente émeute jusqu'à ce qu'un monstre non identifié sorte de son sommeil...
Critique :
Fusion improbable et sanglante entre une horreur craspec à grande échelle, renouant avec un cadre maritime anxiogène, et l'actionner burné sauce Con Air, #ProjectWolfHunting se fait une bonne bisserie qui tâche donc, perfectible mais jouissive, à la violence viscérale et sauvage. pic.twitter.com/4evi4CMhKL
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) February 16, 2023
Souviens-toi d'une époque pas si lointaine (pas l'été dernier, arrête-toi tout de suite avec ta vanne référencée pourrie) où une horreur décomplexée et glorieusement rouge sang s'aventurait sans entrave nos salles obscures, où des bandes déglinguées avaient parfois l'opportunité de squatter les festivals en grande pompe avec un battage médiatique certes mineur mais essentiel pour les initiés (on t'aime Mad Movies), avant de venir gaiement garnir les étagères de nos vidéoclubs.
Aujourd'hui, hors quelques réunions et autres festivitées du bon goût (Gérardmer, PIFFF, Étrange Festival,...), ces dîtes péloches sont cantonnées, au mieux, à des sorties en catimini en VOD, quand elles ne sont pas condamnées à l'oubli.
Gloire à ESC donc, et sa propension à offrir au cinéma de genre une exposition plus élevée que la moyenne, d'autant qu'après The Sadness et Terrifier 2, c'est un nouveau geyser de gore qu'il dégaine avec le gratiné Project Wolf Hunting de Kim Hong-seon, petit morceau d'horreur excessif et enragé venu du pays du matin calme.
Copyright ESC Films
Sorte de fusion improbable entre une horreur à grande échelle renouant avec un cadre maritime terrifiant (Un cri dans l'océan, Virus, Le Vaisseau de l'angoisse, Speed 2... si !) et l'actionner burné qui porte fièrement ses influences en bandoulière (The Raid et Les Ailes de l'Enfer en tête), qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il épouse sans réserve sa radicalité, le film se fait un merveilleux carnage (des)organisé dont le pitch prétexte (un cargo dégueulasse dans lequel vont graviter et saffronter des prisonniers sud-coréens provenant des Philippines, une petite unité de la police sud-coréenne à l'intégrité douteuse, une petite équipe médicale, l'équipage du navire mais aussi... une créature mort-vivante qui a des liens avec l'expérimentation japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale) se fait le prétexte à une tournée des grands ducs burnée et à l'énergie craspec furieusement communicative, un véritable ballet de brutalité sanglante chorégraphié avec une férocité débridée par un Hong-sun autant à l'aise dans la mise en boîte de fusillades et autres combats à armes blanches en espaces confinés, que dans des fights au corps à corps savoureusement féroces et létaux.
De la bonne bisserie qui tâche donc, perfectible mais jouissive qui se maintient étonnamment bien pendant ses deux heures de bobines, une symphonie de destruction massibe qui compense toutes ses fragilités narratives (intrigues, personnages, rebondissements alambiqués,...) par une violence viscérale et sauvage... et put*** que c'est fun.
Jonathan Chevrier