Réalisateur : Choi Jae-hun
Acteurs : Jang Hyuk, Lee Seo-young, Bruce Khan,...
Distributeur : Kinovista
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Sud-coréen.
Durée : 1h35min
Synopsis :
Alors qu’il venait de raccrocher, un tueur à gages de légende est contraint de reprendre du service pour honorer une dernière mission : sauver une adolescente tombée aux mains de dangereux trafiquants.
Critique :
Pas besoin de tortiller trente ans du fessier pour réaliser que le nouveau long-métrage du cinéaste sud-coréen Choi Jae-hun, The Killer - Mission : Save a girl, qu'on avait laissé avec le très chouette The Swordsman - déjà avec Jang Hyuk -, fleure bon la série B qui tâche comme on les aime, et qui surtout ne se cache jamais de l'être de la première à la dernière parcelle de sa bobine, quitte à embrasser toutes incohérences pulpeuses qui émaillent son scénario gentiment prétexte.
À tel point que l'on est sensiblement frustré de devoir le célébrer dans notre salon et non pas en salles, tant il aurait incarné un amuse-gueule à la nouvelle apologie de la castagne qu'est appelé à l'être John Wick : Chapitre 4 d'ici quelques semaines.
Partant d'un pitch un brin forcé qui louche un brin à la fois sur le premier Taken de Pierre Morel que sur le tout aussi efficace The Man From Nowhere de Lee Jeong-beom (avec un doigt de Wasabi, le meilleur bis bas du front de Jean Reno chez Europa Corp), le film se fait avant tout et surtout l'adaptation du petit phénomène littéraire The Killer: A Girl Who Deserves to Die de Bang Jin-ho.
Soit les aléas de Bang Ui-gang, jeune quarantenaire fraîchement retraité de son job d'assassin et bien décidé à vivre heureux et sans tueries avec son épouse Hyeon-soo, qu'il aime plus que tout.
Le hic, c'est qu'un jour, celle-ci décide de partir en vacances pendant trois semaines sur l'île Jeju avec sa BFF, intimant le bonhomme à s'occuper de la belle-fille de celle-ci, Kim Yoon-ji, dix-sept ans au compteur et fêtarde dans l'âme.
Sauf que rien ne va se passer comme prévu, la gamine va le berner avant de se faire et sortir avec ses amis et avant de devenir la cible d'un réseau de traite des êtres humains qui s'enrichit grâce à la prostitution des enfants/adolescents, l'obligeant à renouer avec ses instincts meurtriers dans un déluge de sang et de membres...
Exit le drame intime façon réflexion sur une fracture générationnelle sur un tueur poussé à jouer les papas par intérim (c'est évidemment très light d'un point de vue enjeux et dramaturgie), et bonjour la bonne boucherie pas casher chorégraphié et mise en boite avec une énergie jouissive (on peut même y déceler quelques touches d'humour sensiblement camp), célébrant le moindre élan de violence brutale d'un anti-héros inoxydable et mutique as hell, dont chaque tabassage en règle/meurtre fait intelligemment et intensément avancer l'intrigue.
Actionner sombre et badass imbibé aux néons, The Killer ne pète pas dans la soie de l'originalité mais vend suffisamment de pâté pour dépasser le simple stade du bon B movie hautement recommandable, qui dénigre tout idée de complexité pour embrasser pleinement son carnage.
On en redemande, et pas qu'un peu même.
Jonathan Chevrier
Acteurs : Jang Hyuk, Lee Seo-young, Bruce Khan,...
Distributeur : Kinovista
Budget : -
Genre : Action, Thriller.
Nationalité : Sud-coréen.
Durée : 1h35min
Synopsis :
Alors qu’il venait de raccrocher, un tueur à gages de légende est contraint de reprendre du service pour honorer une dernière mission : sauver une adolescente tombée aux mains de dangereux trafiquants.
Critique :
Actionner sombre et brutal imbibé aux néons, #TheKiller ne pète pas dans la soie de l'originalité mais vend suffisamment de pâté pour dépasser son simple stade du bon B movie qui tâche hautement recommandable. Un pur carnage sanglant et badass dominé par un Jang Hyuk on fire. pic.twitter.com/E4qONIDU4V
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) March 4, 2023
Pas besoin de tortiller trente ans du fessier pour réaliser que le nouveau long-métrage du cinéaste sud-coréen Choi Jae-hun, The Killer - Mission : Save a girl, qu'on avait laissé avec le très chouette The Swordsman - déjà avec Jang Hyuk -, fleure bon la série B qui tâche comme on les aime, et qui surtout ne se cache jamais de l'être de la première à la dernière parcelle de sa bobine, quitte à embrasser toutes incohérences pulpeuses qui émaillent son scénario gentiment prétexte.
À tel point que l'on est sensiblement frustré de devoir le célébrer dans notre salon et non pas en salles, tant il aurait incarné un amuse-gueule à la nouvelle apologie de la castagne qu'est appelé à l'être John Wick : Chapitre 4 d'ici quelques semaines.
Partant d'un pitch un brin forcé qui louche un brin à la fois sur le premier Taken de Pierre Morel que sur le tout aussi efficace The Man From Nowhere de Lee Jeong-beom (avec un doigt de Wasabi, le meilleur bis bas du front de Jean Reno chez Europa Corp), le film se fait avant tout et surtout l'adaptation du petit phénomène littéraire The Killer: A Girl Who Deserves to Die de Bang Jin-ho.
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Soit les aléas de Bang Ui-gang, jeune quarantenaire fraîchement retraité de son job d'assassin et bien décidé à vivre heureux et sans tueries avec son épouse Hyeon-soo, qu'il aime plus que tout.
Le hic, c'est qu'un jour, celle-ci décide de partir en vacances pendant trois semaines sur l'île Jeju avec sa BFF, intimant le bonhomme à s'occuper de la belle-fille de celle-ci, Kim Yoon-ji, dix-sept ans au compteur et fêtarde dans l'âme.
Sauf que rien ne va se passer comme prévu, la gamine va le berner avant de se faire et sortir avec ses amis et avant de devenir la cible d'un réseau de traite des êtres humains qui s'enrichit grâce à la prostitution des enfants/adolescents, l'obligeant à renouer avec ses instincts meurtriers dans un déluge de sang et de membres...
Exit le drame intime façon réflexion sur une fracture générationnelle sur un tueur poussé à jouer les papas par intérim (c'est évidemment très light d'un point de vue enjeux et dramaturgie), et bonjour la bonne boucherie pas casher chorégraphié et mise en boite avec une énergie jouissive (on peut même y déceler quelques touches d'humour sensiblement camp), célébrant le moindre élan de violence brutale d'un anti-héros inoxydable et mutique as hell, dont chaque tabassage en règle/meurtre fait intelligemment et intensément avancer l'intrigue.
Actionner sombre et badass imbibé aux néons, The Killer ne pète pas dans la soie de l'originalité mais vend suffisamment de pâté pour dépasser le simple stade du bon B movie hautement recommandable, qui dénigre tout idée de complexité pour embrasser pleinement son carnage.
On en redemande, et pas qu'un peu même.
Jonathan Chevrier