[CRITIQUE] : Chupa

Réalisateur : Jonás Cuarón
Acteurs : Christian Slater, Demian Bichir, Julio Cesar Cedillo,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Famille, Aventure, Fantastique.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h35min
Synopsis :
En visite dans sa famille au Mexique, un jeune garçon solitaire s'attache à une créature fantastique qui se cache dans le ranch de son grand-père. L'aventure de sa vie commence !

Critique :

Générique et so Amblin autant qu'il parvient à distiller quelques étincelles de magie, #Chupa a beau se perdre un peu dans tout ce qu'il cherche à conter voire même crouler sous des stéréotypes irritants, il n'en a pas moins un joli coeur qui bat et qui fait gentiment mouche. pic.twitter.com/rXZZKLYpJo
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) April 11, 2023

Il est impossible de nier que, avant même sa vision, le nouvel effort de Jonás Cuarón tapait gentiment dans la case du divertissement fantastico-nostalgique qui a permit à la firme au Toudoum d'enchaîner les succès faciles tout en gonflant gentiment son catalogue de péloches sentant bon la naphtaline (merci Stranger Things... ou pas).
Il n'empêche qu'en bons mômes biberonnés au cinéma béni (oui) des 80s, ce genre d'attrape-couillons fonctionne particulièrement bien sur nos personnes (il en faut peu pour être heureux, le disait si bien Baloo) et Chupa semblait cocher toutes les cases avec une gourmandise plutôt gloutonne, entre une petite boule de poils extraterrestre tout de CGI vêtue et un récit initiatique potentiellement touchant, sous fond de questionnement identitaire et de sentiment d'appartenance.
Le tout avec une intrigue flanquée au coeur des 90s, pour bien faire les choses.

[CRITIQUE] : Chupa

Une sorte de bingo ambulant et sur pellicule en somme, loin d'être un gage de qualité mais qui, entre les mains d'un honnête faiseur de rêves (comme c'est le cas ici, quoi qu'en diront certains), pouvait gentiment faire le café et ce même s'il était bourré jusqu'à la gueule de tropes SF éculés.
Follement générique autant qu'il parvient assez souvent à distiller quelques étincelles de magie qui ne seront pas sans rappeler (évidemment) les plus belles heures des productions Amblin (ça louche tellement sur E.T. que s'en est limite indécent), Chupa a beau se perdre un peu dans tout ce qu'il cherche à conter (une assez simple aventure sous fond de passage à l'âge adulte d'un adolescent américain qui se lie d'amitié avec un chiot chupacabra), et même crouler sous des stéréotypes furieusement irritants, il n'en a pas moins un joli coeur qui bat, Jonás Cuarón ayant totalement conscience que le plus important n'est pas tant dans l'originalité de ce qu'il raconte (on en sait même très peu sur la créature mythique, mais dans la conviction qu'il met à l'ouvrage avec les talents impliqués.
Oubliable donc, mais joliment honnête et innocent.
Jonathan Chevrier

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