The Whale narre le récit de Charlie, un professeur d'anglais obèse reclus dans son appartement tentant de renouer le dialogue avec sa fille adolescente.
On savait le cinéma de Darren Aronosky doloriste mais peut-être pas à ce point-là... On connaît son amour pour les corps imparfaits, sauf qu'ici avec The Whale, il offre (ok, on le conçoit), le rôle de la vie pour Brendan Fraser mais ce dernier pour incarner son personnage a eu recours à des prothèses ce qui fausse à mon humble avis la performance d'acteur...
Mise à part cela, le long-métrage est une métaphore filée de la baleine de Moby Dick. Il s'agit en fait d'un huis-clos (format carré à l'écran) où le spectateur suffoce dans cet exercice plutôt relevé où la claustrophobie est reine.
En bref, un film qui donne mal au coeur devant toute ce spectacle de l'obésité, de la rédemption aussi...
A ne pas voir si on déprime... et surtout ne mangez pas de pop-corn en même temps que vous visionnez le film ; vous risquerez de tout régurgiter...