Avec une régularité de métronome, François Ozon nous livre chaque année son nouveau film dont le dernier en date s'intitule Mon Crime. Et le tout avec une pléaide d'acteurs tous les plus talentueux les uns que les autres... même si pour ma part, je rechigne à reconnaître le talent de l'étoile montante du cinéma français (j'ai nommé Nadia Tereszkiewicz). Je préfère d'ailleurs sa partenaire de jeu, Rebecca Marder vu récemment dans Une jeune fille qui va bien.
Resituons l'histoire avant de chroniquer ce long-métrage... Dans les années 30, à Paris, Madeleine Verdier, une comédienne sans le sou est accusé du meurtre d'un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, elle est acquittée pour légitime défense... jusqu'au jour où la vérité est délivrée au grand jour.
Même si le film (adapté d'une pièce de théâtre) a lieu entre deux-guerres, les thématiques sont très actuelles. En effet, François Ozon réalise un film profondément féministe (qui est d'ailleurs sorti le 8 mars !) et dans la "veine me too". On aime alors voir Isabelle Huppert voler la vedettes aux deux jeunes actrices et se délecter des apparitions de Dany Boon, Luchini and co.
En bref, un long-métrage délicieusement dans l'air du temps : on en redemmande, merci François Ozon !