Nouveaux venus dans le paysage du cinéma, Aaron et Adam Lee livre un long métrage d'aventure qui n'est pas sans rappeler Indiana Jones, Benjamin Gates ou encore l'île mystérieuse. Aventure sous couvert d'une comédie romantique aux situations et dialogues burlesques.
Loretta est une romancière mêlant aventure et érotisme à cours d'idées. Lors de sa tournée promotionnelle, elle est kidnappée par un milliardaire excentrique cherchant une mystérieuse cité mais son comparse mannequin de couverture de roman va chercher à la secourir.
Le genre aventure comique loufoque n'est en rien réinventé par le film où les situations ont déjà été vues et revues et la fin attendue, surtout au regard de la bande annonce qui dévoile l'essentiel. Si l'ennui n'est pas de mise, les situations abracadabrantes, irréalistes (le trou pour arriver au trésor) et démesurées ternissent complètement le film dans un rythme mal assuré perdant souvent de sa cadence auquel s'ajoute des clichés bancals (femme noire forte n'ayant peur de personne, le mannequin blond sans cervelle etc.). D'autant plus dommage que les dialogues sont pauvres et banals frôlant souvent le stéréotype de la comédie romantique et ne rendant pas hommage aux jeux d'acteurs.
Si cette première vision du film semble assez mauvaise, on peut aussi regarder le film sous l'optique de la parodie assumée et y voir une petite consolation mais dans ce cas, il aurait fallut aller encore plus loin dans la démarche. On s'amuse dans ce cas, du costume choisi pour Sandra Bullock coincée dans une combinaison serrée, violette à paillette qui jure complétement avec son aventure au cœur de la jungle. Le caméo de Brad Pitt est un temps de pépite où l'autodérision et le comique de situation sont de mise.
L'ensemble du film manque d'une ligne directrice assumée, où les acteurs font leur job avec peu de matière en terme de dialogue et de construction de personnage. Tout ça est un peu facile comme écriture et réalisation et si on passe un temps sympathique sans plus. Le temps d'un dimanche soir quand il n'y a rien d'autre à regarder
Note :
07/20