Man of the Year - Focus Cinéma

Pourquoi voir Man of the Year ?
En 2006, après Good Morning Vietnam en 1988 et Toys en 1993, Robin Williams retrouve une troisième fois Barry Levinson pour Man of the Yea, écrit par Barry Levinson en personne, Man of the Year raconte l'histoire de Tom Dobbs (Robin Williams), un célèbre animateur d'un talk-show humoristique, un jour sa vie va basculer lorsqu’une spectatrice lui donne l'idée de se présenter à la présidence des États-Unis.
Au départ une simple blague, cette idée d'élection va dépasser le célèbre animateur, sa cote de popularité va décoller en flèche à la suite d'un débat télévisé où il ridiculise ses deux adversaires, l'un démocrate et l'autre républicain.
À la surprise générale, Tom Dobbs est élu Président des États-Unis avec près de 99 % des voies, lors des élections, les citoyens américains ont voté électroniquement avec le système de vote électronique Delacroy.
Eleanor Green (Laura Linney), une employée de Delacroy, découvre qu'il y a une faille dans le système de vote électronique qui fausse les résultats, sa découverte, si elle est révélée, pourrait faire l'effet d'une bombe, la direction de Delacroy décide d'étouffer l'affaire, Eleanor Green est seule et doit faire face aux représailles.
Man of the Year se distingue par une rupture de ton qui en a déstabilisé plus d'un, la première partie du film possède tous les éléments d'une pure comédie, la seconde est un thriller politique qui ne redore absolument pas le blason de la politique.
Deux tonalités bien distinctes qui coupent le film en deux, c'est ce qui a principalement déplu auprès de la critique américaine, il est vrai que lorsque le film commence, on ne s'attend pas à se trouver par la suite devant un thriller, cependant en alternant entre comédie et thriller, Man of the Year décrit quelque peu la politique, la politique où comédie et manigance cohabitent parfois.
Man of the Year est une comédie grinçante sur la politique, un film qui peut compter sur un casting solide, Robin Williams (Le Cercle des poètes disparus, Will Hunting) incarne parfaitement cet animateur de talk-show qui se voit propulsé Président des États-Unis.
Parfaitement à l'aise dans la peau de son personnage, Robin Williams brille lors de la scène du débat télévisé où le gouvernement Bush en prend pour son grade, seul petit regret dans la partie comédie du film, son rythme, un rythme beaucoup trop rapide et découpé.
Robin Williams est épaulé de Christopher Walken (Pulp Fiction, Sleepy Hollow), Laura Linney (The Truman Show, Tu peux compter sur moi), Jeff Goldblum (Jurassic Park, Independence Day) et Lewis Black (Hannah et ses sœurs, L'Échelle de Jacob).

Avec Man of the Year, Barry Levinson réalise un film qui ose le changement de ton radical, un choix qui ne plaira pas à tout le monde mais force est de constater que ce choix pas très courant dans l'univers cinématographique, est une prise de risque bien venue.

Une comédie politique grinçante

Synopsis :

Tom Dobbs, un célèbre animateur d'un talk-show humoristique, un jour sa vie va basculer lorsqu’une spectatrice lui donne l'idée de se présenter à la présidence des États-Unis.

Anecdotes :

Le budget du film est estimé à 20 000 $.

La musique du film a été composée par Graeme Revell (Planète rouge, Sin City).

Robin Williams a basé sa performance sur une combinaison de sa propre routine de stand-up et de celle de Jay Leno.