Depuis deux petites années, les cinéastes s'inspirent des attentats de 2015 en France pour leurs matériaux filmiques. Et en général, ce sont de bons long-métrages. Un an, une nuit est de ceux-là mais se confronte à ses "ainés" comme Revoir Paris ou encore plus récemment Vous n'aurez pas ma haine qui en est par ailleurs sa pâle copie. Ici, nous suivons le parcours d'un couple victimes des attentats du Bataclan. Un couple qui s'aime et se désaime sous nos yeux.
Dans le film, le récit se veut psychologisant, au plus près de ses interprètes. Parfois, on a envie de pleurer avec eux. La caméra fait corps la plupart du temps avec ses personnages. Noémie Merlant livre une nouvelle fois une performance incroyable mais son partenaire de jeu n'a pas à pâlir non plus de son tour de force.
En bref, un film à voir mais qui fera moins date que les précédents sur le sujet. Sinon, un récit poignant sur la reconstruction après un drame humain et intime. Acteurs impecables.