Quel curieux objet filmique que ce Beau is afraid... Pas vraiment convaincant, déjà par sa longueur (2 heures 59, merci) : le long-métrage peut se voir comme une comédie grinçante, voire absurde ou noire mais lorgne davantage vers le foutraque pour un concerto en l'honneur de son acteur : le formidable Joaquin Phoenix (qui a bien fait de ne pas arrêter sa carrière).
Mais, oui, il y a un mais et un gros mais. Le film se perd dans un verbiage pseudo intellectuel-freudien où les forêts et un phallus géant (vous avez bien lu) ne sont jamais loin. Ajouté à cela, un petit théâtre de la cruauté de part sa thématique mais aussi de a forme (le long-métrage est découpé en quatre actes).
Non, vraiment, tout cela ne mérite pas une place de cinéma tant cela est alambiqué et surtout long, trop long et encore heureux, nous avons éhappé aux quatre heures initiales.
En bref, fuyez ce film !