1943, une mère seule et sa fille quitte Rome et le bistrot qu’elle tient pour sa région natale, loin des bombes. Se rallier du côté des fascistes et des allemands ou des alliés ; les citadins réfugiés dans la montagne hésitent.
C’est avant tout un film qui a aiguisé ma curiosité par son casting incroyable :
- Sophia Loren, prix d’interprétation à Cannes pour ce rôle et surtout premier rôle à Oscar de l’histoire pour un film en langue étrangère ; pour celle qui tournera énormément durant ces années
- Vittorio De Sica, la référence du néo réalisme italien aux manettes, celui dont j’adore « La voleur de bicyclette » et « Umberto D »
- Jean-Paul Belmondo dans une co-production franco-italienne
Mais ce casting de rêve est vite une déception ; Sophia Loren en fait des caisses et ce jeu exubérant ne passe plus vraiment dans le cinéma moderne ; De Sica à vouloir traiter de multiples sujets et oscillant entre comédie et drame perd le spectateur avec son scénario souffrant de répétitions et Belmondo est un faire-valoir. Quelques années plus tard, dans un rôle semblable, il tiendra une véritable place : « Léon Morin prêtre ».
Le personnage le plus émouvant et le plus juste dans son écriture est celui de la fille de Sophia Loren joué par Eleonora Brown.
Le thème historique et les indécisions d’une population face aux violences de cette fin de guerre est par contre très bien rendu.
Une curiosité sympathique mais sans âme
Sorti en 1961
Ma note: 11/20